Baisse de la natalité et augmentation de la mortalité
En 2022, la France a enregistré une baisse notable du nombre de naissances et une augmentation des décès, conduisant à un solde naturel historiquement faible depuis l'après-guerre. Avec seulement 50.000 de plus qu'en 2021, ce solde est près de cinq fois inférieur à celui d'il y a dix ans. Cette baisse s'explique par divers facteurs, dont la pandémie de Covid-19 et ses répercussions socio-économiques.
Le nombre de naissances s'est établi à 725.400 en 2022, enregistrant une diminution de 16.600 par rapport à l'année précédente et de près de 28.000 par rapport à 2019, avant la pandémie. Cette baisse significative des naissances est principalement due à la diminution de la fécondité, avec un indice conjoncturel de fécondité légèrement inférieur à 1,80 enfant par femme en 2022, marquant le niveau le plus bas observé au cours des 20 dernières années.
Le nombre de naissances s'est établi à 725.400 en 2022, enregistrant une diminution de 16.600 par rapport à l'année précédente et de près de 28.000 par rapport à 2019, avant la pandémie. Cette baisse significative des naissances est principalement due à la diminution de la fécondité, avec un indice conjoncturel de fécondité légèrement inférieur à 1,80 enfant par femme en 2022, marquant le niveau le plus bas observé au cours des 20 dernières années.
Immigration : les motifs d’études et de travail en hausse dans les statistiques
En 2022, le nombre de mariages enregistre une nouvelle hausse, atteignant 244.000 unions, ce qui représente une augmentation de 11,5% par rapport à l'année précédente. Cette tendance confirme la reprise observée ces dernières années. Les mariages hétérosexuels sont célébrés à des âges de plus en plus avancés, avec une moyenne de 35,8 ans pour les femmes et 38,2 ans pour les hommes. En moyenne, les hommes se marient avec un décalage de 2,4 ans par rapport aux femmes, une caractéristique persistante des mariages en 2021.
Les flux migratoires entrants en 2021 ont presque retrouvé leur niveau pré-Covid. Le motif familial demeure prédominant chez les femmes immigrées, tandis que les motifs d'études ou de travail gagnent en importance. Ces tendances reflètent une évolution des motifs d'immigration, indiquant une diversification des profils et des aspirations des nouveaux arrivants.
Les flux migratoires entrants en 2021 ont presque retrouvé leur niveau pré-Covid. Le motif familial demeure prédominant chez les femmes immigrées, tandis que les motifs d'études ou de travail gagnent en importance. Ces tendances reflètent une évolution des motifs d'immigration, indiquant une diversification des profils et des aspirations des nouveaux arrivants.