+17% au troisième trimestre
La croissance a été exceptionnelle au troisième trimestre : +17%, signe de la vigueur du rebond associé aux premiers mois de déconfinement en France. Les consommateurs et les entreprises ont profité de la sortie du confinement pour acheter des produits et investir. Néanmoins, les réjouissances sont de courte durée, puisque l'économie tricolore « aborde la rentrée comme un moteur qui serait à la fois bridé et dopé ». De fait durant le quatrième trimestre, l'institut des statistiques prévoit une croissance de 1% seulement, un niveau qui reflète la « divergence entre des secteurs presque revenus à la normale et d'autres restant déprimés ».
En fin d'année, l'activité économique restera toujours en-deçà de son niveau d'avant la crise, soit -4%. Par conséquent, l'Insee estime que l'épidémie de coronavirus va ôter une dizaine de points du produit intérieur brut annuel sur 2020. Plus précisément, la contraction du PIB devrait bel et bien s'établir à -9%. C'est toujours un peu mieux que l'estimation du gouvernement, dont l'hypothèse demeure calée sur -11%. Malgré tout, au vu des performances du troisième trimestre, on aurait pu s'attendre à mieux.
En fin d'année, l'activité économique restera toujours en-deçà de son niveau d'avant la crise, soit -4%. Par conséquent, l'Insee estime que l'épidémie de coronavirus va ôter une dizaine de points du produit intérieur brut annuel sur 2020. Plus précisément, la contraction du PIB devrait bel et bien s'établir à -9%. C'est toujours un peu mieux que l'estimation du gouvernement, dont l'hypothèse demeure calée sur -11%. Malgré tout, au vu des performances du troisième trimestre, on aurait pu s'attendre à mieux.
Hausse du chômage
Les pouvoirs publics ont mis en place de nombreuses mesures de soutien, sans oublier le plan de relance à 100 milliards d'euros : l'économie va donc bénéficier d'un sérieux coup de pouce. Mais plusieurs secteurs d'activité restent toujours en grande difficulté, comme dans l'événementiel et les transports aériens. Les entreprises sont nombreuses à craindre des pertes de débouchés, par exemple dans l'industrie où les carnets de commandes ne se remplissent que lentement.
Selon l'Insee, le risque est élevé d'un « choc significatif de demande » : la confiance des ménages est au plus bas et cela ne les incite pas à consommer. Tout cela n'est pas de bon augure pour les chiffres du chômage, qui pourraient atteindre 9,5% d'ici la fin de l'année. C'est 1,4 point de plus que l'année précédente. Le gouvernement estime qu'il y aura un million de chômeurs supplémentaires au printemps prochain.
Selon l'Insee, le risque est élevé d'un « choc significatif de demande » : la confiance des ménages est au plus bas et cela ne les incite pas à consommer. Tout cela n'est pas de bon augure pour les chiffres du chômage, qui pourraient atteindre 9,5% d'ici la fin de l'année. C'est 1,4 point de plus que l'année précédente. Le gouvernement estime qu'il y aura un million de chômeurs supplémentaires au printemps prochain.