« Pas de limites à notre engagement envers l’euro »
Alors que la première annonce d’une aide de 120 milliards d’euros de la part de la BCE, faite le 12 mars 2020, n’avait pas convaincu les marchés, le 18 mars 2020 Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, a annoncé sur Twitter que la BCE allait mettre sur la table 750 milliards d’euros. « Les temps extraordinaires nécessitent une action extraordinaire », a-t-elle déclaré.
« Il n’y a pas de limites à notre engagement envers l’euro », a-t-elle ajouté, expliquant que la BCE est prête à utiliser tout le potentiel de ses outils. Le plan d’action se déroulera aussi longtemps qu’il le faudra, en se concentrant sur l’année 2020 qui s’annonce noire pour la croissance mondiale. La BCE s’attend à un recul du PIB de la Zone euro de près de 1%, alors que les prévisions de croissance avant la crise étaient de +1,4%.
« Il n’y a pas de limites à notre engagement envers l’euro », a-t-elle ajouté, expliquant que la BCE est prête à utiliser tout le potentiel de ses outils. Le plan d’action se déroulera aussi longtemps qu’il le faudra, en se concentrant sur l’année 2020 qui s’annonce noire pour la croissance mondiale. La BCE s’attend à un recul du PIB de la Zone euro de près de 1%, alors que les prévisions de croissance avant la crise étaient de +1,4%.
Plus de 100 milliards d’euros par mois
Cette nouvelle phase d’aide devrait permettre, c’est en tout cas le plan de la BCE, aux banques de prêter massivement aux entreprises, ce qui devrait réduire l’impact de la crise économique. Au total, d’ici la fin de l’année, en comptant le rachat d’actifs relancé en décembre 2019 pour 20 milliards d’euros par mois, l’annonce du 12 mars de 120 milliards et la dernière annonce du 18 mars de 750 milliards, ce sont plus de 1.000 milliards d’euros que la BCE va dépêcher.
Cela représente plus de 100 milliards d’euros par mois de rachat d’actifs afin de soulager les banques. Un plan qui ne cessera, par ailleurs, que lorsque la crise du Covid-19 sera jugée terminée par l’institution basée à Francfort.
Cela représente plus de 100 milliards d’euros par mois de rachat d’actifs afin de soulager les banques. Un plan qui ne cessera, par ailleurs, que lorsque la crise du Covid-19 sera jugée terminée par l’institution basée à Francfort.