Un lourd bilan : 65% de touristes en moins et 460 milliards de dollars de pertes
L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a estimé mardi 15 septembre 2020, que la crise sanitaire du coronavirus avait entraîné une perte de 460 milliards de dollars pour le secteur lors du premier semestre de 2020. Une chute qui s’explique par la réduction massive de touristes internationaux.
Ainsi, les mesures de confinement, de restriction de circulation mais aussi la fermeture des frontières et l’interdiction de vols internationaux ont eu raison du nombre de touristes à travers le monde. Au premier semestre 2020, leur nombre aurait chuté de 65% selon l’Organisation mondiale du tourisme.
Ainsi, les mesures de confinement, de restriction de circulation mais aussi la fermeture des frontières et l’interdiction de vols internationaux ont eu raison du nombre de touristes à travers le monde. Au premier semestre 2020, leur nombre aurait chuté de 65% selon l’Organisation mondiale du tourisme.
Une crise plus forte encore que celle de 2009
L’organisme des Nations Unies, s’entend pour dire que la crise actuelle a engendré des pertes cinq fois plus fortes que « celles enregistrées durant la crise économique et financière de 2009 ». Une crise record qui est une catastrophe pour « un secteur dont dépendent des millions de personnes pour gagner leur vie ».
L’été n’a pas été synonyme d’amélioration de la situation, puisqu’au mois d’août 2020, l’Organisation mondiale du tourisme estime pouvoir tabler sur « une baisse de la demande proche de 70% ». En 2019, le tourisme mondial connaissait une croissance de 4% des arrivées et plaçait la France en tête des destinations devant l’Espagne et les Etats-Unis . Un niveau en terme d’arrivée de voyageurs, que l’OMT estime pouvoir retrouver dans un délai de 2 à 4 ans.
L’été n’a pas été synonyme d’amélioration de la situation, puisqu’au mois d’août 2020, l’Organisation mondiale du tourisme estime pouvoir tabler sur « une baisse de la demande proche de 70% ». En 2019, le tourisme mondial connaissait une croissance de 4% des arrivées et plaçait la France en tête des destinations devant l’Espagne et les Etats-Unis . Un niveau en terme d’arrivée de voyageurs, que l’OMT estime pouvoir retrouver dans un délai de 2 à 4 ans.