Mêmes produits vendus, mais différence de traitement
Sur l’arrêté municipal pris par la mairie de Migennes, dans l’Yonne, le 29 octobre 2020, le maire de la petite commune de 7.000 habitants explique clairement la raison de son geste. Il met en évidence une différence de traitement injustifiée entre les petits commerces et les grandes surfaces. « Les rayons non-alimentaires et non-essentiels des supermarchés et hypermarchés ne sont pas fermés », souligne l’arrêté, alors que les petits magasins vendant exactement les mêmes produits sont contraints de baisser le rideau.
Une « pratique déloyale », selon l’arrêté, qui justifie ce dernier. Ainsi, les commerces « non-alimentaires du centre-ville de Migennes sont autorisés à rester ouverts à compter du 30 octobre 2020 à 0h000 et ceci jusqu’à ce que l’égalité de traitement soit rétablie », précise la décision.
Une « pratique déloyale », selon l’arrêté, qui justifie ce dernier. Ainsi, les commerces « non-alimentaires du centre-ville de Migennes sont autorisés à rester ouverts à compter du 30 octobre 2020 à 0h000 et ceci jusqu’à ce que l’égalité de traitement soit rétablie », précise la décision.
Un arrêté inapplicable mais qui fait le buzz
La décision prise par François Boucher, maire LR de Migennes, n’est toutefois que symbolique. Un arrêté municipal ne peut en effet pas aller à l’encontre d’une décision gouvernementale qui s’applique sur tout le territoire. Or, le confinement ayant été pris par décret et les conditions de son application aussi, les commerces de Migennes devront malgré tout fermer.
Mais sur les réseaux sociaux, les partages de la publication Facebook de la ville de Migennes se comptent en milliers. Un petit buzz pour le maire qui, comme les commerçants ou encore le Medef, ne comprend pas pourquoi les petits commerces sont contraints de fermer.
Mais sur les réseaux sociaux, les partages de la publication Facebook de la ville de Migennes se comptent en milliers. Un petit buzz pour le maire qui, comme les commerçants ou encore le Medef, ne comprend pas pourquoi les petits commerces sont contraints de fermer.