Cette acquisition va permettre à la nouvelle entité de répondre encore mieux aux demandes des clients respectifs des deux entreprises. Notamment dans des secteurs de pointe : la 5G et l’intelligence artificielle bien sûr, mais également le cloud, l’internet des objets, le stockage de données pour les usines connectées, et plus globalement tout ce qui concerne l’« industrie intelligente ». Un concept fourre-tout qui nécessite une large expertise. Capgemini et Altran semblent bien armés pour y faire face.
La transaction, qui doit encore obtenir l’aval des autorités, va représenter un investissement de 5 milliards d’euros pour Capgemini : 3,6 milliards pour l’acquisition à proprement parler, plus 1,4 milliard pour éponger la dette d’Altran. Il s’agit d’une opération publique d’achat (OPA) amicale : les conseils d’administration des deux groupes ont donné leur feu vert à l’opération. Capgemini a également obtenu l’accord des investisseurs regroupés au sein d’Apax Partners pour acquérir un premier bloc de 11% du capital.
Dès lors que la fusion sera opérationnelle, le nouveau groupe emploiera 250 000 employés et générera un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros annuels. Les ventes de Capgemini, spécialisé dans les services numériques et le conseil, ont atteint 13,1 milliards l’an dernier, pour 2,9 milliards pour Altran, dont le cœur de métier sont les services d’ingénierie et la recherche & développement.