Buffalo Grill ne sera plus western
Pixabay/Leo_Fontes
Pour les amateurs de Buffalo Grill, entrer dans un des restaurants de la chaîne, c’est se plonger dans le Far West avec la décoration typique qui est un mélange entre les diligences du 19e siècle et les dîners des années 50. Mais tout ça va changer : dans une vidéo de promotion postée par l’Agence de marketing Marcel, Buffalo Grill dit tout simplement « adieu » aux cow-boys et aux indiens.
En lieu et place, le groupe va proposer un plus moderne « steakhouse » à l’américaine, très en vogue en Europe. Pas un changement radical, donc : la viande sera toujours centrale dans les menus de Buffalo Grill qui conservera son côté « grill ». Mais une décoration plus moderne qui pourra moins être qualifiée d’appropriation culturelle à l’heure de la prise de conscience de certaines problématiques sociétales.
En lieu et place, le groupe va proposer un plus moderne « steakhouse » à l’américaine, très en vogue en Europe. Pas un changement radical, donc : la viande sera toujours centrale dans les menus de Buffalo Grill qui conservera son côté « grill ». Mais une décoration plus moderne qui pourra moins être qualifiée d’appropriation culturelle à l’heure de la prise de conscience de certaines problématiques sociétales.
Viande française et digitalisation
Si dans son tweet, l’agence Marcel souligne que la célèbre salade et la chanson d’anniversaire du Buffalo Grill ne disparaîtront pas, la chaîne va malgré tout faire quelques changements. À commencer par l’origine de la viande qui ne sera plus « Europe » mais « France ». Volonté affichée : celle de répondre à la demande croissante d’une consommation plus locale. Autre changement : le digital, notamment par le biais de la livraison à domicile et la commande sur smartphone en restaurant.
Le budget alloué à cette transformation est conséquent : 80 millions d’euros, selon les informations de BFMTV et l’Agefi. Avec l’espoir, pour le groupe, d’effacer l’annus horribilis qu’a été 2020 et qui a entraîné une dette de 160 millions d’euros.
Le budget alloué à cette transformation est conséquent : 80 millions d’euros, selon les informations de BFMTV et l’Agefi. Avec l’espoir, pour le groupe, d’effacer l’annus horribilis qu’a été 2020 et qui a entraîné une dette de 160 millions d’euros.