Que se passera-t-il le 1er novembre, premier jour du divorce effectif entre le Royaume-Uni et l'Union européenne ? Un rapport officiel publié dans la presse britannique dépeint un véritable scénario catastrophe. Il faut s'attendre à une pénurie de médicaments, de nourriture et de carburants : 85% des camions qui transitent par la Manche ne sont pas prêts pour passer les douanes françaises. Les ports anglais seraient paralysés, et il faudra trois mois pour que les choses reviennent à peu près à la normale. Dans l'intervalle, les consommateurs britanniques devront mettre la main à la poche : leurs produits du quotidien coûteront bien plus chers.
Autre motif d'inquiétude, la mise en place d'une frontière en dur entre les deux Irlande. Boris Johnson a fait miroiter des solutions technologiques pour éviter le retour d'une frontière physique synonyme de possible retour aux troubles. Mais le rapport relève que ces plans visant à éviter les contrôles généralisés s'avèreront « insoutenables ». Dans le projet d'accord négocié entre Theresa May et l'Union européenne, une clause de sauvegarde avait été proposée, le temps de trouver une solution durable. Mais cet accord a été rejeté par trois fois par la Chambre des communes… et Boris Johnson.
Le nouveau locataire du 10, Downing Street prépare activement un Brexit sans accord, tout en espérant que Bruxelles accepte de renégocier. Ce qui parait improbable : l'hypothèse d'une sortie désordonnée du Royaume-Uni parait de plus en plus probable le 31 octobre. Ce serait alors un saut dans l'inconnu… Le Premier ministre anglais va rencontrer Angela Merkel et Emmanuel Macron cette semaine pour tenter de faire valoir ses vues.
Autre motif d'inquiétude, la mise en place d'une frontière en dur entre les deux Irlande. Boris Johnson a fait miroiter des solutions technologiques pour éviter le retour d'une frontière physique synonyme de possible retour aux troubles. Mais le rapport relève que ces plans visant à éviter les contrôles généralisés s'avèreront « insoutenables ». Dans le projet d'accord négocié entre Theresa May et l'Union européenne, une clause de sauvegarde avait été proposée, le temps de trouver une solution durable. Mais cet accord a été rejeté par trois fois par la Chambre des communes… et Boris Johnson.
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