La 4G, une sorte de service public ?
Étonnant mais vrai : déployer la téléphonie mobile, voire la 4G, sur l’ensemble du territoire français est une utopie. Si les grandes villes sont bien couvertes par le réseau 4G, c’est loin d’être le cas partout. Peu peuplées, les communes reculées présentent un intérêt économique très limité pour les opérateurs.
Et pourtant, quand il s’agit des moyens de communication, le principe d’un accès égalitaire prime. Depuis des décennies, il en va de soi pour les tournées de facteurs. Mais qui envoie encore des lettres aujourd’hui ? Alors, puisque le moyen de communication moderne s’appelle la 4G, l’Arcep, le régulateur français des télécoms, impose aux opérateurs des seuls obligatoires.
Prochaine échéance : le 17 janvier 2017. À cette date, les opérateurs de téléphonie devront avoir couvert 40 % des zones de « déploiement prioritaire ». Il s’agit de zones peu denses, qui constituent 63 % du territoire national, et où vivent 18 % des Français. Par ailleurs, la barre des 40 % de Français couverts dans ces zones devra être progressivement être rehaussée, pour atteindre les 90 % d’ici 2022.
Et pourtant, quand il s’agit des moyens de communication, le principe d’un accès égalitaire prime. Depuis des décennies, il en va de soi pour les tournées de facteurs. Mais qui envoie encore des lettres aujourd’hui ? Alors, puisque le moyen de communication moderne s’appelle la 4G, l’Arcep, le régulateur français des télécoms, impose aux opérateurs des seuls obligatoires.
Prochaine échéance : le 17 janvier 2017. À cette date, les opérateurs de téléphonie devront avoir couvert 40 % des zones de « déploiement prioritaire ». Il s’agit de zones peu denses, qui constituent 63 % du territoire national, et où vivent 18 % des Français. Par ailleurs, la barre des 40 % de Français couverts dans ces zones devra être progressivement être rehaussée, pour atteindre les 90 % d’ici 2022.
Bouygues est dans les temps
Bouygues Telecom annonce aujourd’hui avoir rempli l’objectif des 40 %. Ce seuil important a sans doute pu être atteint grâce au retour à la croissance (avec un bénéfice net de 57 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l’année), après une période équivalente en 2015 marquée par une perte de 50 millions d’euros.
Au cours du troisième trimestre, Bouygues Telecom a gagné 227 000 nouveaux clients mobiles, pour un total de 12,7 millions. Parmi eux, 6,5 millions sont clients 4G et consomment en moyenne 3,7 Go par mois, soit 1,4 Go de plus qu'il y a un an.
Au cours du troisième trimestre, Bouygues Telecom a gagné 227 000 nouveaux clients mobiles, pour un total de 12,7 millions. Parmi eux, 6,5 millions sont clients 4G et consomment en moyenne 3,7 Go par mois, soit 1,4 Go de plus qu'il y a un an.