Boeing propose une offre jugée insuffisante par les ouvriers
Lundi 23 septembre, Boeing a soumis ce qu’il a qualifié de « meilleure et dernière offre » aux syndicats pour tenter de mettre fin à dix jours de grève. L’entreprise a proposé une hausse salariale de 30 % répartie sur quatre ans, accompagnée d’un bonus doublé à 6.000 dollars et du rétablissement d’une prime de performance. L’offre inclut également une contribution accrue au plan d’épargne retraite et l’engagement de produire le futur avion de la compagnie, prévu pour 2035, dans la région de Seattle.
Cependant, le syndicat International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM), qui représente les ouvriers en grève, a rapidement rejeté cette proposition. « Boeing reste loin du compte avec cette proposition », a déclaré l’IAM-District 751 dans un communiqué, déplorant que l’offre ait été transmise directement aux employés et aux médias, sans passer par les représentants syndicaux. Les ouvriers, qui réclament une augmentation de salaire plus substantielle (+40 %), ont annoncé qu’ils ne voteront pas sur cette proposition le 27 septembre, comme l’avait demandé Boeing, mais consulteront d’abord leurs membres.
Le mécontentement des travailleurs porte également sur la question des retraites, un sujet qui avait déjà conduit à l’échec des négociations le 12 septembre. À cette date, un projet d’accord avait été rejeté par près de 95 % des membres du syndicat, insatisfaits des conditions proposées.
Cependant, le syndicat International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM), qui représente les ouvriers en grève, a rapidement rejeté cette proposition. « Boeing reste loin du compte avec cette proposition », a déclaré l’IAM-District 751 dans un communiqué, déplorant que l’offre ait été transmise directement aux employés et aux médias, sans passer par les représentants syndicaux. Les ouvriers, qui réclament une augmentation de salaire plus substantielle (+40 %), ont annoncé qu’ils ne voteront pas sur cette proposition le 27 septembre, comme l’avait demandé Boeing, mais consulteront d’abord leurs membres.
Le mécontentement des travailleurs porte également sur la question des retraites, un sujet qui avait déjà conduit à l’échec des négociations le 12 septembre. À cette date, un projet d’accord avait été rejeté par près de 95 % des membres du syndicat, insatisfaits des conditions proposées.
Un conflit qui paralyse les usines de Boeing
Depuis le début du mouvement, la grève a entraîné la fermeture des deux principales usines de Boeing dans la région de Puget Sound, affectant la production du 737, modèle phare de la compagnie, ainsi que celle du 777 et du 767 cargo. Ces retards de production aggravent une situation déjà difficile pour l’avionneur, qui traverse une crise financière depuis les accidents des 737 MAX en 2018 et 2019, ainsi que des problèmes de qualité sur ses chaînes d’assemblage. La grève actuelle paralyse non seulement les usines, mais aussi les livraisons d’appareils, retardant ainsi les paiements, dont Boeing encaisse une partie substantielle (environ 60 %) lors de la remise des avions.
La dernière convention collective, conclue en 2008 après une grève de 57 jours, est arrivée à expiration et les négociations en cours visent à la remplacer. Cependant, malgré l’intervention de médiateurs fédéraux les 17 et 18 septembre, les discussions n’ont pas permis de rapprocher les deux parties. Le Service fédéral de médiation et de conciliation (FMCS) reste engagé pour faciliter le dialogue, mais pour l’instant, aucune nouvelle date de négociation n’a été fixée.
Dans ce contexte tendu, Boeing, qui a déjà dû mettre en place un chômage partiel pour préserver sa trésorerie, cherche à éviter une prolongation de la grève. « Lever la grève est la priorité absolue », a affirmé Robert Kelly Ortberg, directeur général de Boeing, soulignant l’urgence pour l’entreprise de reprendre ses activités normales. Toutefois, les tensions entre la direction et les ouvriers restent vives, et un compromis ne semble pas imminent.
La dernière convention collective, conclue en 2008 après une grève de 57 jours, est arrivée à expiration et les négociations en cours visent à la remplacer. Cependant, malgré l’intervention de médiateurs fédéraux les 17 et 18 septembre, les discussions n’ont pas permis de rapprocher les deux parties. Le Service fédéral de médiation et de conciliation (FMCS) reste engagé pour faciliter le dialogue, mais pour l’instant, aucune nouvelle date de négociation n’a été fixée.
Dans ce contexte tendu, Boeing, qui a déjà dû mettre en place un chômage partiel pour préserver sa trésorerie, cherche à éviter une prolongation de la grève. « Lever la grève est la priorité absolue », a affirmé Robert Kelly Ortberg, directeur général de Boeing, soulignant l’urgence pour l’entreprise de reprendre ses activités normales. Toutefois, les tensions entre la direction et les ouvriers restent vives, et un compromis ne semble pas imminent.