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Si Monsanto n'a pas encore réagit officiellement, les deux groupes seraient en discussions depuis le 10 mai 2016. C'est à cette date que Bayer aurait offert 62 milliards de dollars à Monsanto pour la racheter. Un montant 37 % supérieur à la valeur du géant américain le 9 mai 2016, valeur qui a augmenté sur fonds de rumeur. Jeudi 19 mai 2016, lorsque Monsanto a confirmé la rumeur, le titre du spécialiste des OGM a bondit de près de 5 dollars.
Inversement, le même jour, le titre de Bayer chutait de plus de 7 dollars, les investisseurs estimant que le géant pharmaceutique allemand n'aurait pas les moyens de procéder à une telle opération sans prendre trop de risques. Lundi 23 mai 2016, Bayer a confirmé que l'opération serait financée en actions, en levée de dette et en augmentation de capital. Pas de quoi rassurer la Bourse, Bayer étant déjà fortement endettée.
Le groupe annonce toutefois 1,5 milliard d'économies issues des synergies en trois ans ainsi qu'une augmentation de la valeur de l'action de plus de 5 % en moyenne chaque année à l'issue de l'opération si elle est menée à terme.
Reste que non seulement Monsanto n'a pas encore donné de réponse mais que les deux groupes vont devoir faire valider l'opération par les diverses autorités de la concurrence allemande et américaine, ce qui n'est pas gagné d'avance.
Inversement, le même jour, le titre de Bayer chutait de plus de 7 dollars, les investisseurs estimant que le géant pharmaceutique allemand n'aurait pas les moyens de procéder à une telle opération sans prendre trop de risques. Lundi 23 mai 2016, Bayer a confirmé que l'opération serait financée en actions, en levée de dette et en augmentation de capital. Pas de quoi rassurer la Bourse, Bayer étant déjà fortement endettée.
Le groupe annonce toutefois 1,5 milliard d'économies issues des synergies en trois ans ainsi qu'une augmentation de la valeur de l'action de plus de 5 % en moyenne chaque année à l'issue de l'opération si elle est menée à terme.
Reste que non seulement Monsanto n'a pas encore donné de réponse mais que les deux groupes vont devoir faire valider l'opération par les diverses autorités de la concurrence allemande et américaine, ce qui n'est pas gagné d'avance.