Plusieurs scénarios probables selon la Banque de France
Pixabay/jackmac34
Comme prévu, la Banque de France a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l'Hexagone. Les conséquences de la guerre en Ukraine ont un impact forcément négatif sur les prix de l'énergie et des matières premières ainsi que sur la consommation et les investissements. Les partenaires commerciaux de la France sont aussi moins friands de produits tricolores… L'institution a établi deux scénarios, un qualifié de « conventionnel » dans lequel le prix du baril est de 93 dollars, l'autre « dégradé » avec un baril à 119 dollars.
Ces hypothèses ne prennent pas en compte un arrêt pur et simple des importations d'hydrocarbures russes, une mesure qui pourrait être prise en fonction de l'avancée de la guerre. Néanmoins, la France est moins exposée qu'ailleurs en Europe, grâce à sa production d'énergie nucléaire.
Ces hypothèses ne prennent pas en compte un arrêt pur et simple des importations d'hydrocarbures russes, une mesure qui pourrait être prise en fonction de l'avancée de la guerre. Néanmoins, la France est moins exposée qu'ailleurs en Europe, grâce à sa production d'énergie nucléaire.
Croissance amputée, inflation galopante
Dans le premier scénario, la croissance hexagonale devrait donc s'établir à 3,4%, contre 3,9% dans la précédente estimation. C'est 0,5 point de moins. Dans le second scénario, la progression du PIB se limite à 2,8% au lieu de 3,6% (-0,8 point).
Pour 2023, la croissance sera comprise entre 1,3 et 2%, et pour 2022 elle devrait être de 1,1 à 1,4%. L'inflation, qui flambait déjà avant le conflit, pourrait s'établir entre 3,7% et 4,4% en fonction du scénario. En février, la hausse des prix était déjà de 4,1% sur un an, mais la Banque de France prévoyait un retour à 2% dès la fin de cette année, ce qui ne sera plus le cas. En 2023, l'inflation devrait tourner entre 3,3 et 1,9%, puis entre 1,5 et 1,7% en 2024.
Pour 2023, la croissance sera comprise entre 1,3 et 2%, et pour 2022 elle devrait être de 1,1 à 1,4%. L'inflation, qui flambait déjà avant le conflit, pourrait s'établir entre 3,7% et 4,4% en fonction du scénario. En février, la hausse des prix était déjà de 4,1% sur un an, mais la Banque de France prévoyait un retour à 2% dès la fin de cette année, ce qui ne sera plus le cas. En 2023, l'inflation devrait tourner entre 3,3 et 1,9%, puis entre 1,5 et 1,7% en 2024.