En France, les entreprises industrielles ont un problème : les coûts
L’économie française s’oriente de plus en plus vers les services. Et cela, aux dépens de l’industrie, un secteur jadis très important pour notre pays. Mais la France d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier : en 15 ans, le nombre des entreprises industrielles de plus de 250 salariés a diminué de 40%. Il s’agit de la plus forte baisse des pays de la zone euro.
Pour les économistes du think-tank Rexecode, qui publient une note d’analyse sur le sujet, cette fermeture d’entreprises industrielles est liée à l’augmentation du coût salarial horaire d’une part, et à la hausse des prix dans les secteurs non industriels d’autre part. Car, moindre concurrence extérieure oblige, les prix des biens et services des secteurs en amont ont pas mal progressé ces 15-20 dernières années. Résultat : l’industrie française perd du terrain face à ses concurrents européens.
Pour les économistes du think-tank Rexecode, qui publient une note d’analyse sur le sujet, cette fermeture d’entreprises industrielles est liée à l’augmentation du coût salarial horaire d’une part, et à la hausse des prix dans les secteurs non industriels d’autre part. Car, moindre concurrence extérieure oblige, les prix des biens et services des secteurs en amont ont pas mal progressé ces 15-20 dernières années. Résultat : l’industrie française perd du terrain face à ses concurrents européens.
Face à la désindustrialisation de la France, Rexecode préconise de freiner la hausse des salaires
En effet, la part des exportations françaises dans les exportations totales de l’Union européenne (en valeur) s’établissait à 17,9% en 2000, mais elle est tombée à 14,3% en 2017 et est restée à ce niveau en 2018. À titre de comparaison, sur la même période la part des exportations allemandes a progressé de 3,2 points.
Afin de rendre l’industrie française compétitive, les auteurs de l’étude recommandent de brider la hausse des salaires. Car les hausses salariales intervenues cette dernière décennie ont été plus rapides que les gains de productivité, et ne reflètent donc pas cette dernière. Les économistes de Rexecode préconisent également de poursuivre la politique d’allègement des prélèvements obligatoires sur les coûts de production.
Afin de rendre l’industrie française compétitive, les auteurs de l’étude recommandent de brider la hausse des salaires. Car les hausses salariales intervenues cette dernière décennie ont été plus rapides que les gains de productivité, et ne reflètent donc pas cette dernière. Les économistes de Rexecode préconisent également de poursuivre la politique d’allègement des prélèvements obligatoires sur les coûts de production.