À peine 10 millions de véhicules vendus
Entre les mesures de confinements et de restriction des déplacements, l'activité automobile a subi un choc majeur l'an dernier dans l'Union européenne. Cela se reflète dans le bilan annuel de l'ACEA, l'association des constructeurs européens : « Le marché des voitures particulières s'est effondré de 23,7%, à 9.942.509 véhicules ». Moins de 10 millions de véhicules en un an, c'est 3 millions de moins qu'en 2019. C'est aussi le volume le plus bas jamais enregistré par l'industrie automobile depuis le début de la série statistique, qui a été créé en 1990.
Même durant les crises majeures de 1993 et de 2013, la filière européenne s'en était mieux sortie. L'ACEA explique que ce sont « les mesures prises contre la pandémie - y compris des confinements stricts et d'autres restrictions tout au long de l'année - [qui] ont eu un impact sans précédent sur les ventes de voitures dans l'Union ». Les concessionnaires ont été fermés durant plusieurs mois, les usines ont dû fermer au printemps… L'activité a été largement paralysée et parasitée par la crise sanitaire.
Même durant les crises majeures de 1993 et de 2013, la filière européenne s'en était mieux sortie. L'ACEA explique que ce sont « les mesures prises contre la pandémie - y compris des confinements stricts et d'autres restrictions tout au long de l'année - [qui] ont eu un impact sans précédent sur les ventes de voitures dans l'Union ». Les concessionnaires ont été fermés durant plusieurs mois, les usines ont dû fermer au printemps… L'activité a été largement paralysée et parasitée par la crise sanitaire.
Des pays plus touchés que d'autres
L'ACEA relève néanmoins que le mois de décembre a été quasiment normal, avec des ventes à hauteur d'un million de véhicules, soit une baisse modeste de 3,3% d'une année sur l'autre. Plusieurs pays ont fait mieux qu'en décembre 2019, comme l'Allemagne, l'Autriche et les Pays-Bas. L'Espagne, très affectée par l'épidémie, a enregistré un niveau similaire à celui de décembre 2019. En revanche, la France, l'Italie et la Belgique ont continué d'accuser le coup.
Sur l'ensemble de l'année, et sans surprise, les 27 marchés de l'Union européenne ont essuyé des baisses des ventes « à deux chiffres », indique l'ACEA. C'est l'Espagne qui encaisse la plus forte chute avec quasiment un tiers de ventes en moins par rapport à 2019. Suivent l'Italie (-27,9%), la France (-25,5%), la Pologne (-22,9%) et la Belgique (-21,5%). Soit les pays les plus affectés par l'épidémie.
Sur l'ensemble de l'année, et sans surprise, les 27 marchés de l'Union européenne ont essuyé des baisses des ventes « à deux chiffres », indique l'ACEA. C'est l'Espagne qui encaisse la plus forte chute avec quasiment un tiers de ventes en moins par rapport à 2019. Suivent l'Italie (-27,9%), la France (-25,5%), la Pologne (-22,9%) et la Belgique (-21,5%). Soit les pays les plus affectés par l'épidémie.