Un marché en recul pour le deuxième mois consécutif
Le Comité des constructeurs français d'automobiles a fait le bilan des immatriculations neuves enregistrées en février, et comme au mois de janvier, elles sont en baisse. Le mois dernier, il s'est immatriculé 167 785 véhicules, un volume en recul de 2,7% par rapport à février 2019. C'est la seconde baisse consécutive depuis le début de l'année : en janvier, le recul des immatriculations neuves avait été plus important (-13,4%). Au total, la baisse sur les deux mois s'affiche à 7,79%. Le CCFA s'attend à un résultat en baisse pour l'ensemble de l'année, ce qui serait une première après les cinq dernières années durant lesquelles le nombre d'immatriculations neuves avait progressé (+1,9% en 2019).
2020 a mal démarré pour le marché de l'automobile français et globale, ce pour plusieurs raisons : le ralentissement de la demande mondiale ainsi que les nouvelles normes de réduction des émissions de CO2 mises en place par l'Union européenne. À cela s'ajoute l'épidémie de coronavirus qui réduit la production et les échanges commerciaux. Néanmoins, de nouveaux modèles pourraient relancer la demande.
2020 a mal démarré pour le marché de l'automobile français et globale, ce pour plusieurs raisons : le ralentissement de la demande mondiale ainsi que les nouvelles normes de réduction des émissions de CO2 mises en place par l'Union européenne. À cela s'ajoute l'épidémie de coronavirus qui réduit la production et les échanges commerciaux. Néanmoins, de nouveaux modèles pourraient relancer la demande.
Renault à la peine sur le marché français
Parmi les constructeurs français, PSA parvient à maintenir son volume d'immatriculations neuves : en février, elles ont légèrement augmenté de 0,49%. Le constructeur automobile et ses marques (Peugeot, Citroën, DS, Opel/Vauxhall) est en bonne voie pour fusionner avec Fiat Chrysler, ce qui en fera le quatrième constructeur automobile mondial. Avec à la clé des débouchés importants à l'international, alors que la majeure partie de la production de PSA se destine au marché européen.
Du côté de Renault, la situation est beaucoup plus difficile, le constructeur au losange affichant un net recul de 9,78%. Au delà du marché français, le groupe souffre des difficultés de son partenaire Nissan ainsi que par les mauvaises ventes sur le marchés émergents où il est habituellement en position de force. Renault et Nissan prévoient d'ailleurs une baisse modérée du marché français de l'automobile cette année.
Du côté de Renault, la situation est beaucoup plus difficile, le constructeur au losange affichant un net recul de 9,78%. Au delà du marché français, le groupe souffre des difficultés de son partenaire Nissan ainsi que par les mauvaises ventes sur le marchés émergents où il est habituellement en position de force. Renault et Nissan prévoient d'ailleurs une baisse modérée du marché français de l'automobile cette année.