1,3 milliard. Voilà ce dont dispose le fonds d'indemnisation des victimes, créé en 1986 au lendemain de l'attentat de la rue Copernic, et financé par une cotisation prélevée sur les contrats d'assurance automobile.
Problème : les victimes directes ou indirectes des attentats du Bataclan sont au nombre de 2800 à avoir déposer un dossier. Le coût de l'indemnisation pourrait atteindre 350 millions d'euros.
Les victimes de l'attentat dramatique de Nice, plusieurs centaines de victimes physiques, et de proches, et plusieurs milliers, voire, dizaines de milliers de victimes psychologiques, pourraient mettre le fonds à genoux.
Par ailleurs, sont fonctionnement est critiqué. Les victimes sont en effet seules face au système, elles ne peuvent pas se faire assister par un avocat, ou même par un proche.
C’est à elles seules qu’il appartient de contacter le fonds, puis, de devoir prouver qu’elles se trouvaient sur les lieux de l’attentat, indépendamment des blessures physiques visibles.. Il leur appartient également de négocier le montant de l’indemnisation pour une jambe coupée, ou un proche décédé, directement avec le fonds. Elles doivent détailler les conséquences de leurs blessures physiques ou psychologiques sur leur vie et justifier le préjudice financier de la perte d’un conjoint par exemple, ou encore de l’impossibilité de reprendre le travail en raison de leur traumatisme.
La cotisation de 4,5 euros, prélevée sur les contrats d'assurance automobile français, pourrait passer à 6,5 euros. Mais cela ne changera rien au problème de la prise en charge des demandes d'indemnisation, violemment critiquée.
Problème : les victimes directes ou indirectes des attentats du Bataclan sont au nombre de 2800 à avoir déposer un dossier. Le coût de l'indemnisation pourrait atteindre 350 millions d'euros.
Les victimes de l'attentat dramatique de Nice, plusieurs centaines de victimes physiques, et de proches, et plusieurs milliers, voire, dizaines de milliers de victimes psychologiques, pourraient mettre le fonds à genoux.
Par ailleurs, sont fonctionnement est critiqué. Les victimes sont en effet seules face au système, elles ne peuvent pas se faire assister par un avocat, ou même par un proche.
C’est à elles seules qu’il appartient de contacter le fonds, puis, de devoir prouver qu’elles se trouvaient sur les lieux de l’attentat, indépendamment des blessures physiques visibles.. Il leur appartient également de négocier le montant de l’indemnisation pour une jambe coupée, ou un proche décédé, directement avec le fonds. Elles doivent détailler les conséquences de leurs blessures physiques ou psychologiques sur leur vie et justifier le préjudice financier de la perte d’un conjoint par exemple, ou encore de l’impossibilité de reprendre le travail en raison de leur traumatisme.
La cotisation de 4,5 euros, prélevée sur les contrats d'assurance automobile français, pourrait passer à 6,5 euros. Mais cela ne changera rien au problème de la prise en charge des demandes d'indemnisation, violemment critiquée.