Barclays est en effet en pleine crise, une des plus grosses de son histoire, car elle est au centre du scandale de la manipulation du Libor, un taux interbancaire. Un scandale qui a valu à la banque de nombreuses amendes et qui aura entraîné la démission de son ancien président, Bob Diamond.
Antony Jenkins a pris sa succession en 2012 pour essayer d'éteindre le feu. Un travail difficile qui a également coûté cher aux employés. Dans une optique de réorganisation de ses services, Barcalys devrait supprimer quelques 3 700 emplois dans les années à venir afin de renouer avec la croissance.
De plus, toujours pour se maintenir à flots, Barclays a demandé à ses actionnaire de réaliser une augmentation de capital de quelques 6 milliards de livres ce qui a permis de renflouer les caisses et de payer les amendes liées au scandale du Libor.
Antony Jenkins a donc décidé de continuer son travail de restauration de la confiance en lançant un message fort aux actionnaires ainsi qu'aux clients de la banque : en renonçant à tous les bonus qui lui étaient acquis en 2013, il montre qu'il n'est pas là pour gagner de l'argent mais bien pour permettre à Barcalys de rebondir après cette dure chute.
« 2013 a été une année de changements considérablement positifs pour Barclays et je suis particulièrement fier des progrès que nous avons effectués en commençant à reconstruire la confiance, en définissant et en mettant en oeuvre une culture commune, en repositionnant l'entreprise pour l'avenir et en améliorant significativement notre bilan » a déclaré Antony Jenkins.