Sur Marketplace, Amazon n’assumait pas ses obligations légales
Si en Europe les plateformes e-commerce assument sans problèmes leur responsabilité pour les produits qu’ils vendent, aux États-Unis ce n’était pas acquis, malgré une disposition légale en ce sens. Pour faire respecter à Amazon ses obligations légales, CPSC, une organisation de protection des consommateurs, est allée en justice contre le géant du e-commerce.
Selon CPSC, depuis 2019 Amazon a vendu 400.000 sèche-cheveux qui causent un choc électrique s’ils tombent dans un bain, 24.000 détecteurs de fumée qui ne donnent pas l’alarme et des pyjamas pour enfants contenant des tissus inflammables. Mais jusqu’ici, Amazon refusait de rappeler ces produits dangereux et de rembourser les clients sous le prétexte qu’il n’était pas leur vendeur, ces articles étant vendus par des vendeurs tiers sur Amazon Marketplace.
Selon CPSC, depuis 2019 Amazon a vendu 400.000 sèche-cheveux qui causent un choc électrique s’ils tombent dans un bain, 24.000 détecteurs de fumée qui ne donnent pas l’alarme et des pyjamas pour enfants contenant des tissus inflammables. Mais jusqu’ici, Amazon refusait de rappeler ces produits dangereux et de rembourser les clients sous le prétexte qu’il n’était pas leur vendeur, ces articles étant vendus par des vendeurs tiers sur Amazon Marketplace.
Amazon promet de veiller désormais à la sûreté des produits vendus sur Marketplace
Malgré le nombre important de clients concernés, détenant, qui plus est, des produits dangereux, Amazon a choisi de ne pas communiquer sur ce rappel. Dans un commentaire accordé au média américain The Verge, Amazon affirme néanmoins avoir supprimé ces produits de son site, informé les consommateurs concernés et les avoir remboursés. Toujours est-il qu’Amazon n’assume pas la responsabilité sur l’ensemble des articles faisant l’objet d’un rappel, affirmant ne pas avoir suffisamment d’indications justifiant leur rappel.
À l’avenir, Amazon promet d’empêcher la mise en ligne (ou de retirer) les produits dangereux dont il aura connaissance. Quant aux remboursements, selon le mail type obtenu par The Verge, il interviendra sous forme de bon d’achat, à dépenser sur… Amazon !
À l’avenir, Amazon promet d’empêcher la mise en ligne (ou de retirer) les produits dangereux dont il aura connaissance. Quant aux remboursements, selon le mail type obtenu par The Verge, il interviendra sous forme de bon d’achat, à dépenser sur… Amazon !