Le syndicat Verdi hausse le ton en Allemagne
Outre-Rhin, les tensions entre la direction d’Amazon et les syndicats du secteur de la vente et de la logistique se poursuivent. Verdi, l’un des syndicats principaux du pays, a annoncé une nouvelle grève dans les entrepôts du géant de Seattle pour lundi 1er novembre 2021. Une grève qui pourrait n’être que la première d’une série, si ses revendications ne sont pas écoutées.
La décision est loin d’être anodine : le dernier trimestre de l’année, pour Amazon et pour le commerce en général, est stratégique. Outre les périodes de promotion comme le Black Friday, c’est la période des achats de Noël. Une période où la consommation est élevée et où les délais de livraison sont les plus importants, alors que des difficultés surviennent chaque année à cause de la multiplication des achats de dernière minute, notamment sur les sites en ligne.
La décision est loin d’être anodine : le dernier trimestre de l’année, pour Amazon et pour le commerce en général, est stratégique. Outre les périodes de promotion comme le Black Friday, c’est la période des achats de Noël. Une période où la consommation est élevée et où les délais de livraison sont les plus importants, alors que des difficultés surviennent chaque année à cause de la multiplication des achats de dernière minute, notamment sur les sites en ligne.
Amazon ne veut pas se plier aux accords de branche
Pixabay/Pexels
Plusieurs entrepôts Amazon en Allemagne seraient concernés par cette grève, dont certains durant plusieurs jours. Objectif : faire en sorte que la direction d’Amazon s’aligne sur les accords de la branche du commerce en détail et de la vente par correspondance que les syndicats ont signés en 2021 en Allemagne. L’enjeu est simple : une hausse de salaire pour les employés des entrepôts.
Or Amazon ne semble pas enclin à céder à la pression des syndicats qui réclament du géant américain une hausse de salaire de 3% pour 2021 et de 1,7% pour 2022, conformément aux accords de la convention collective.
Or Amazon ne semble pas enclin à céder à la pression des syndicats qui réclament du géant américain une hausse de salaire de 3% pour 2021 et de 1,7% pour 2022, conformément aux accords de la convention collective.