Des milliers d'emplois menacés
La situation économique après le passage du coronavirus laisse le secteur aérien en grande difficulté. Les compagnies aériennes se battent pour leur survie : malgré les dizaines de milliards d'euros d'argent public et des plans de soutien massif des États, les transporteurs vont tailler à la hache dans leurs effectifs. Air France-KLM va d'ailleurs annoncer son plan de restructuration en fin de semaine. Airbus est tributaire de la bonne santé des compagnies aériennes, et quand elles vont mal, le constructeur va mal également. C'est la raison pour laquelle la production pourrait se réduire de 40%, selon Guillaume Faury, le président de l'entreprise.
Dans un entretien au quotidien allemand Die Welt, le dirigeant explique que cette baisse de la production pourrait durer deux ans. « Nous ne pouvons pas nous dissocier de l’évolution des compagnies aériennes », explique-t-il. Le retour à la normale n'est pas prévu avant les cinq prochaines années : « Nous supposons que le volume précédent sera de retour d'ici 2025 au plus tard ». Airbus doit faire des annonces avant la fin juillet sur ce qui s'annonce comme un plan social de grande ampleur. « La crise de l'industrie est énorme. Nous devons y réagir et nous adapter », indique-t-il.
Dans un entretien au quotidien allemand Die Welt, le dirigeant explique que cette baisse de la production pourrait durer deux ans. « Nous ne pouvons pas nous dissocier de l’évolution des compagnies aériennes », explique-t-il. Le retour à la normale n'est pas prévu avant les cinq prochaines années : « Nous supposons que le volume précédent sera de retour d'ici 2025 au plus tard ». Airbus doit faire des annonces avant la fin juillet sur ce qui s'annonce comme un plan social de grande ampleur. « La crise de l'industrie est énorme. Nous devons y réagir et nous adapter », indique-t-il.
Sécuriser l'avenir d'Airbus
La presse a évoqué des coupes claires dans les effectifs, de l'ordre de 12.000 à 15.000 départs. La branche avions commerciaux de l'entreprise emploie 90.000 personnes. Guillaume Faury prépare les esprits à ce qui s'annonce comme douloureux : « Il en va de la sécurité de notre avenir ». Chaque site devra participer, puisqu'un examen minutieux aura lieu pour voir si les coûts peuvent y être réduits. Du côté de la production, Airbus entend livrer « tous les modèles », mais à un rythme ralenti.
Guillaume Faury prévoit que ce sont d'abord les petits modèles qui trouveront plus facilement preneur que les gros porteurs. « Une vague de remplacement importante est attendue pour le Boeing 777 et l'Airbus A330, mais elle est encore loin », estime-t-il. D'ici 2025, Airbus prendra une décision sur la technologie de l'avion « vert », qui doit voir le jour à l'horizon 2035. « Nous étudions davantage d'énergie électrique à bord, divers carburants sans CO2 et l'hydrogène », explique-t-il.
Guillaume Faury prévoit que ce sont d'abord les petits modèles qui trouveront plus facilement preneur que les gros porteurs. « Une vague de remplacement importante est attendue pour le Boeing 777 et l'Airbus A330, mais elle est encore loin », estime-t-il. D'ici 2025, Airbus prendra une décision sur la technologie de l'avion « vert », qui doit voir le jour à l'horizon 2035. « Nous étudions davantage d'énergie électrique à bord, divers carburants sans CO2 et l'hydrogène », explique-t-il.