Un remaniement d’envergure
Airbus est en pleine réorganisation : le constructeur envisage la fusion d’Airbus Group avec sa principale filiale, le constructeur d’avion commerciaux Airbus. L’opération ne se fera pas sans licenciements, essentiellement des départs à la retraite non remplacés et des pré-retraites. Concrètement, 1164 postes seront supprimés et 230 nouveaux créés, d’où une suppression nette de 934 postes.
Le siège de l’entreprise sera déplacé à Blagnac (Haute-Garonne), au plus près de la production. Le site de Suresnes (Ile-de-France) sera de ce fait réduit au minimum, mais pas complètement fermé : seule une dizaine d’employés en relations publiques y resteront. 150 employés suresnois seront redirigés vers le site de Blagnac.
Le siège de l’entreprise sera déplacé à Blagnac (Haute-Garonne), au plus près de la production. Le site de Suresnes (Ile-de-France) sera de ce fait réduit au minimum, mais pas complètement fermé : seule une dizaine d’employés en relations publiques y resteront. 150 employés suresnois seront redirigés vers le site de Blagnac.
Les syndicats à la fois confiants et inquiets
Les suppressions de postes débuteront en décembre 2016 et s'étaleront jusqu'au 1er juillet 2017. La direction espère mener à bien cette opération sur la base de volontariat, mais si les objectifs ne seront pas remplis, des licenciements ne sont pas exclus.
Les syndicats saluent les différentes disposition d’accompagnement des salariés devant quitter l’entreprise, mais s’inquiètent des suppressions de postes dans le coeur de métier d’Airbus et pas uniquement dans la «bureaucratie », dont la direction veut venir à bout. Selon ses critiques, la vraie raison des suppressions de postes chez Airbus pourrait être la concurrence croissante de Boeing, ainsi que d’avionneurs chinois.
Pourtant, le constructeur tricolore se porte visiblement bien : le carnet de commandes, de 1 000 millards d’euros, n’a jamais été aussi étoffé. Airbus en a pour 8 à 10 ans de production.
Les syndicats saluent les différentes disposition d’accompagnement des salariés devant quitter l’entreprise, mais s’inquiètent des suppressions de postes dans le coeur de métier d’Airbus et pas uniquement dans la «bureaucratie », dont la direction veut venir à bout. Selon ses critiques, la vraie raison des suppressions de postes chez Airbus pourrait être la concurrence croissante de Boeing, ainsi que d’avionneurs chinois.
Pourtant, le constructeur tricolore se porte visiblement bien : le carnet de commandes, de 1 000 millards d’euros, n’a jamais été aussi étoffé. Airbus en a pour 8 à 10 ans de production.