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Georges Chodron de Courcel était à la tête de la banque de financement et d’investissement du groupe français et avait le poste de Président non exécutif de la filiale suisse de BNP Paribas. Or, c’est justement la filiale suisse qui est au centre des investigations des Etats-Unis pour violation d’embargo.
Selon des sources, Washington aurait à de nombreuses reprises demandé la démission de M. Chodron de Courcel ce qui aurait été un élément de négociation concernant l’amende record à laquelle risque d’être soumise la banque. Finalement, et contre toute attente, BNP Paribas a cédé. A 64 ans, et après 42 ans au sein de la banque, Georges Chodron de Courcel va quitter son poste. Dès ce mois de juin il va quitter son poste de directeur général délégué avant de définitivement quitter l’établissement en septembre 2014.
A cette annonce, de nombreux mots de soutien lui ont été adressés et nombre de ses collaborateurs l’estiment une victime collatérale. « Il se retrouve à monter au bûcher alors qu’il n’a rien fait. C’est terrible » estime un de ses proches.
Mais il se peut que cette décision ait été prise pour l’avenir de la banque. Les menaces de Washington, qui veut que l’affaire BNP Paribas soit un exemple, et notamment le montant de l’amende auraient eu raison de l’homme. Ainsi faisant, BNP Paribas espère que son amende soit un peu moins importante que prévu, même s’il est impossible de penser qu’elle sera annulée.
Selon des sources, Washington aurait à de nombreuses reprises demandé la démission de M. Chodron de Courcel ce qui aurait été un élément de négociation concernant l’amende record à laquelle risque d’être soumise la banque. Finalement, et contre toute attente, BNP Paribas a cédé. A 64 ans, et après 42 ans au sein de la banque, Georges Chodron de Courcel va quitter son poste. Dès ce mois de juin il va quitter son poste de directeur général délégué avant de définitivement quitter l’établissement en septembre 2014.
A cette annonce, de nombreux mots de soutien lui ont été adressés et nombre de ses collaborateurs l’estiment une victime collatérale. « Il se retrouve à monter au bûcher alors qu’il n’a rien fait. C’est terrible » estime un de ses proches.
Mais il se peut que cette décision ait été prise pour l’avenir de la banque. Les menaces de Washington, qui veut que l’affaire BNP Paribas soit un exemple, et notamment le montant de l’amende auraient eu raison de l’homme. Ainsi faisant, BNP Paribas espère que son amende soit un peu moins importante que prévu, même s’il est impossible de penser qu’elle sera annulée.