Le sentiment de discrimination est davantage présent dans le secteur public
Si les discriminations au travail sont plus nombreuses que celles constatées lors de la recherche d’emploi, ce n’est pas pour autant que les salariés en subissent plus que les demandeurs d’emplois, mettent en garde les auteurs de l’étude. Ces chiffrent sont sans doute tributaires de la proportion des personnes en emploi par opposition à la proportion des personnes en recherche d’emploi. Ainsi, les discriminations lors du recrutement pourraient bien être plus nombreuses que ne le laissent croire les chiffres relevés. D’autre part, les demandeurs d’emploi sont mieux placés pour identifier les discriminations car ils sont généralement en contact avec un plus grand nombre d’entreprises qu’un salarié.
Fait intéressant : les salariés du public s’estiment plus souvent victimes de discriminations que les salariés du privé (8,1 % des salariés du public contre 6,8 % des salariés du privé déclarent en constater souvent ou très souvent, 32 % des salariés du public s’estiment touchés d'une manière générale par le phénomène contre 30 % des salariés du privé).
Fait intéressant : les salariés du public s’estiment plus souvent victimes de discriminations que les salariés du privé (8,1 % des salariés du public contre 6,8 % des salariés du privé déclarent en constater souvent ou très souvent, 32 % des salariés du public s’estiment touchés d'une manière générale par le phénomène contre 30 % des salariés du privé).
Les discriminations sont davantage ressenties par les plus diplômés
5,7 % des personnes interrogées au cours de l’enquête estiment avoir été victimes de discrimination sur la base de leur handicap ou état de santé, 2,1 % sur la base de leur religion et 15,3 % sur la base de leur âge. Sur d’autres critères, le sexe de la personne semble jouer un rôle non négligeable : 9,6 % des hommes s’estiment discriminés en raison de leur couleur de peau, contre 5,6 % des femmes. 23,7 % des femmes ont le sentiment d’être discriminées car elles sont femmes, un sentiment partagé par 5,5 % des hommes interrogés. Enfin, pour 7,2 % des femmes, le fait qu’elles soient mères ou qu’elles attendent un bébé est source de discriminations, selon elles. Globalement, les femmes sont 41 % à s’être senties discriminées, contre 28 % des hommes.
Par ailleurs, le sentiment d’être discriminé augmente avec le niveau de diplôme : 40,6 % des personnes ayant le grade de master voire plus se sont senties discriminées au cours des cinq dernières années, contre 30,1 % des personnes ayant un niveau inférieur au baccalauréat.
Par ailleurs, le sentiment d’être discriminé augmente avec le niveau de diplôme : 40,6 % des personnes ayant le grade de master voire plus se sont senties discriminées au cours des cinq dernières années, contre 30,1 % des personnes ayant un niveau inférieur au baccalauréat.