La procédure de déficit excessif implique des sanctions et des amendes, que la Commission européenne n'a jamais infligé à la France. En revanche, la crédibilité de la parole française qu'Emmanuel Macron souhaitait restaurer nécessitait une sortie de cette procédure : le président de la République veut être pris au sérieux en Europe, et pour cela il importe de respecter les critères budgétaires de l'Union, au premier rang desquels le déficit public sous les 3%.
En 2017, le déficit public de la France passait sous la barre des 3%, à 2,6%. Pour cette année, les prévisions annoncent un déficit à 2,3% ; et pour 2019, malgré une hausse du déficit attendue, il restera tout de même dans les clous européens à 2,8%. Ces trois exercices budgétaires concluants montrent que la France a repris en main ses comptes publics, ce qui devrait faciliter la décision de la Commission européenne d'une part, et des ministres des Finances de l'Union qui valideront cette proposition. La sortie devrait être effective dès juillet.
Bruno Le Maire n'a pas attendu pour se féliciter de cette sortie de procédure. Le mois dernier, le ministre de l'Économie expliquait qu'il s'agissait d'une « bonne nouvelle pour les Français » : le gouvernement assainit les comptes publics, a-t-il fait valoir. Néanmoins, il prévenait également qu'il ne fallait faire preuve « d'aucun triomphalisme ». L'Espagne, autre pays plongé dans cette procédure, est toujours concerné.
En 2017, le déficit public de la France passait sous la barre des 3%, à 2,6%. Pour cette année, les prévisions annoncent un déficit à 2,3% ; et pour 2019, malgré une hausse du déficit attendue, il restera tout de même dans les clous européens à 2,8%. Ces trois exercices budgétaires concluants montrent que la France a repris en main ses comptes publics, ce qui devrait faciliter la décision de la Commission européenne d'une part, et des ministres des Finances de l'Union qui valideront cette proposition. La sortie devrait être effective dès juillet.
Bruno Le Maire n'a pas attendu pour se féliciter de cette sortie de procédure. Le mois dernier, le ministre de l'Économie expliquait qu'il s'agissait d'une « bonne nouvelle pour les Français » : le gouvernement assainit les comptes publics, a-t-il fait valoir. Néanmoins, il prévenait également qu'il ne fallait faire preuve « d'aucun triomphalisme ». L'Espagne, autre pays plongé dans cette procédure, est toujours concerné.